19 septembre 2006

[Publication]Bilans et perspectives en psychologie sociale

Bilans et perspectives en psychologie sociale
sous la direction de
Robert-Vincent JOULE et Pascal HUGUET


Quelques mots sur l’'ouvrage

Ce volume est le premier d’'une nouvelle série Bilans et perspectives en psychologie
sociale. Cette série a pour objet d'’offrir aux lecteurs, de volume en volume, une
sélection des programmes de recherche les plus stimulants et témoignant le mieux
des avancées des connaissances en psychologie sociale.
Comment, au fil des recherches, le savoir psychosocial s'’élabore-t-il ? Comment les
théories naissent, ou plus souvent, évoluent ? Quels bilans convient-il de tirer d’un
programme de recherche et quelles perspectives ouvre-t-il ?

Ces questions sont au coeœur de cette série qui répond donc à deux objectifs :
- faire un point sur l’'état du savoir en psychologie sociale dans tel ou tel domaine
de recherche
- illustrer comment se pratique la recherche en psychologie sociale en montrant,
notamment, comment s'’articulent les recherches au sein d’un programme et en
retraçant le cheminement de la pensée des chercheurs qui l’'animent.

Le présent volume rend compte de six programmes de recherche, conduits par des
chercheurs belges, espagnols français et suisses qui en restituent ici la chronique.

Contributeurs et contributions

Fabrizio Butera (Université de lausanne, Suisse), Céline Darnon (Université de
Grenoble 2, France), Céline Buchs (Université de Genève, Suisse) et Dominique
Muller (Univesité de Paris V, France) nous mettent en garde contre les méfaits de la
compétition. Il montrent, dans une série de recherches, combien les processus cognitifs
de focalisation qu’elle entraîne peuvent être nuisibles pour l’'apprentissage.

Jean-Pierre Deconchy (Université de Paris X, France) étudie expérimentalement la
genèse des croyances et nous éclaire sur les processus par lesquels on en arrive à
expliquer l’inexplicable.

Nicole Dubois (Université de Nancy II, France) passe en revue deux programmes de
recherche au départ indépendants : l’'étude de la double connaissance dans la
personnologie, d’'une part, et l'’étude des normes sociales de jugement, d'’autre part. Elle
réunit ces deux champs en en appelant à un concept quelque peu négligé : la valeur
sociale des personnes.

Jacques-Philippe Leyens et Stéphanie Demoulin (Université catholique de
Louvain, Belgique) étudient les processus fondamentaux de l'’ethnocentrisme ainsi que
les avantages et désavantages de certaines stratégies de non-discrimination. Ils nous
permettent de comprendre comment on peut être raciste tout en ayant le sentiment de
ne pas l’'être.

Juan Antonio Perez (Université de Valencia, Espagne) nous aide à mieux
appréhender la formation des préjugés ethniques et en particulier comment des
individus appartenant à une minorité peuvent se voir dépossédés de leur identité
humaine.

Alain Quiamzade, Gabriel Mugny, Juan-Manuel Falomir-Pichastor et
Armand Chatard (Université de Genève, Suisse) retracent dans une perspective
historique, 30 ans d'’étude sur le conflit sociocognitif au sein de l’'« école genevoise »,
des travaux sur le développement sociocognitif des années soixante-dix aux travaux sur
l’influence sociale les plus récents.

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