Notre collègue Partrick Scharnitzky a été interrogé par le site Evene à la suite de la publication de son ouvrage : "Les pièges de la discrimination".
Extrait :
La discrimination mise à nu
Quand la psychologie sociale s’attaque à la discrimination, par l’intermédiaire de Patrick Scharnitzky qui publie ‘Les Pièges de la discrimination’ aux éditions de l’Archipel, cela donne une analyse claire, profonde et pragmatique.
Ne pas discriminer le discriminateur devient le fondement d’une attitude propre à suggérer des solutions concrètes et efficaces. Entretien pour apprendre à comprendre.
Pourriez-vous expliquer aux lecteurs d’Evene ce que sont la psychologie sociale et cognitive ?
Pourriez-vous expliquer aux lecteurs d’Evene ce que sont la psychologie sociale et cognitive ?
La psychologie sociale est une discipline de la psychologie qui place au coeur de ses préoccupations les interactions entre les êtres humains et leur environnement social. Elle est donc à mi-chemin entre la psychologie et la sociologie. C’est bien la dimension psychologique qui est centrale mais toujours en lien avec le cadre social, politique, religieux, et culturel dans lequel les individus évoluent. La psychologie cognitive étudie toutes les formes de perception de l’être humain. Comment il perçoit, comprend, apprend, mémorise, et analyse les informations qui lui parviennent. Ces deux disciplines ont été réunies il y a 30 ans dans un champ hybride appelé “cognition sociale” qui étudie la perception des objets sociaux. Comment par exemple mémorisons-nous les informations qui nous parviennent à propos des groupes sociaux auxquels nous n’appartenons pas ?
En quoi la psychologie sociale peut-elle prétendre à la scientificité ?
La psychologie sociale comporte un volet scientifique car elle repose sur des expériences scientifiques respectant les mêmes exigences que la recherche en sciences dites “dures”. Nous plaçons des sujets dans des situations expérimentales en laboratoire, les soumettons à des stimuli sociaux (opinions, comportements, stimulations affectives) et nous enregistrons leurs réactions, soit sous une forme directe à travers l’analyse d’attitudes, soit de façon indirecte, via des témoignages verbaux qu’ils expriment.
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